Né à la fin du XIX ème siècle dans l’Indre, précisément à Chateauroux ( et non c’est à Tours mais personne n’a relevé) , et on ne plaisante pas , rue de la galère, ça commençait bien mal pour lui et ce n’était que le début de ses galères, né dans une famille pauvre, orphelin très jeune, il dut travailler très tôt pour payer ses études. Ce qui ne l’a pas empêché de devenir un grand médecin, au contraire même ! Comme quoi: “tout ce qui ne tue pas renforce” cqfd
Des études qu’il commença d’abord de rhétorique pour vivre, tout en donnant des cours à plus riches que lui, on fait ce que l’on peut, lorsque l’on a peu.Même moins!
Il rencontra le Dr Bretonneau à Chateauroux ( le jeu des synchronicités: on fait les bonnes rencontres , si on se met en condition de les faire ) qui sentit en lui sa fibre humaniste et le dirigea vers la médecine : pour cela, il lui fallut monter sans le sou, à Paris ,où il intégra Maisons Alfort pour devenir… vétérinaire. Il fallait vivre et se faire la main !
Il eut le temps de devenir un brillant vétérinaire même, puisqu’il pratiqua cet art avec dextérité et fit sa thèse sur la chirurgie animale.
Toujours impécunieux et à la recherche de subsides, il prit en urgence une place qui s’était libérée (payée) à l’hospice de fous de Saint Maurice, là même où finit sa vie le marquis de Sade ( la syphilis lui était montée jusqu’au cerveau) .
A cause de cette place rémunérée, pas spécialement par vocation, il abandonna d’abord les animaux, puis les fous (pas de raccourci trop facile) et réussit sa médecine avec succès… mais ce n’est pas tout. Il ne s’arrêta pas là ..avant de donner son nom à un hôpital parisien pour enfants .pour en savoir plus
à suivre dans “potions magiques de médecins oubliés” chez Anfortas….