Si l’on prend soin de s’extraire de la douceur du sable chaud des plages de l’ouest de l’île, Nocibé, que l’on se rapproche de la région de majunga, on va découvrir une autre vraie richesse des lieux : une flore abondante et… médicinale. Parmi elle : le Saro ou Mandrasavarotra .
Dans la forêt primaire, ce qu’il en reste au moins : L’arbre qui éloigne le mal ,bien connu des locaux et encore peu introduit en métropole, cet arbre qui peut atteindre 5 mètres, est réputé pour ses vertus médicinales.
Si son feuillage présente une odeur pimentée et occasionne des brûlures gastriques si on le consomme tel quel, distillée son huile est du plus grand intérêt thérapeutique. Riche en cinéole, la distillation des feuilles fournit une huile essentielle aux vertus multiples : prise par la bouche dans un peu de miel ou dans de l’ eau tiède, elle permet de lutter contre tous les types d’infections qu’elles soient bactériennes, virales ou mycotiques.
Ce large éventail d’action en dit long sur le développement potentiel de la plante dont la commercialisation ne fait que débuter en occident, au moment où la résistance des microbes aux antibiotiques pose de gros problèmes et où la découverte de nouveaux médicaments fait cruellement défaut.
Le Mandrasavarotra ou arbre qui éloigne le mal en Malgache, est également connu sous le nom de Saro. Son huile appliquée dans une base d’huile végétale comme celle d’amande ou de macadamia est efficace appliquée localement sur les zones musculaires ou articulaires qui souffrent d’inflammation : efforts sportifs, comme rhumatismes.
On le trouve le long de toute la côte ouest mais plus spécifiquement dans la région de Majunga où les malgaches assurent eux-mêmes la distillation permettant la stabilité du produit, sa commercialisation à distance et donc une source de revenus non négligeable complémentaire du tourisme dans une zone où le moindre euro représente une fortune.
une astuce anti sinusite: Mettre 1 goutte 4 à 5 fois par jour sur les zones de sinus dont on souffre de Saro permet de guérir en quelques jours une sinusite là où les médicaments classiques n’ont souvent au mieux qu’un effet palliatif transitoire.
Pour en savoir plus : Dr J Labescat éditions Ulmer