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Nogent : le médiatique Dr Labescat transmet son virus des plantes
Nogent, ce lundi. Jacques Labescat espère que ce dernier livre « Potions magiques de médecins oubliés » séduira par ses histoires « de médecins à contre-courant » dans lesquels il s’est reconnu.
Nogent, ce lundi. Jacques Labescat espère que ce dernier livre « Potions magiques de médecins oubliés » séduira par ses histoires « de médecins à contre-courant » dans lesquels il s’est reconnu. (LP/Laure Parny.)
Cette passion de la médecine par les plantes lui vaut déjà d’être l’invité privilégié des émissions de santé sur le sujet. Mais le docteur nogentais Jacques Labescat ne se contente pas d’interventions dans le journal de la santé de France 5, de nombreuses émissions de radio sur France Bleu Berry Sud ou radio Enghien ou de chroniques dans un magazine pour seniors.
Pour communiquer au plus grand nombre ses convictions sur les valeurs de la mélisse ou de la digitale pourpre, il sort son nouveau livre « Potions magiques de médecins oubliés », paru aux éditions Anfortas basées à Sucy. Un petit éditeur qui se félicitait déjà d’avoir écoulé 1 500 exemplaires du précédent opus « Ces plantes qui écrivent l’histoire ». « Il est comme moi passionné d’histoire, ça nous rapproche », assure le docteur qui passe désormais plus de temps dans les médias, en mairie de Nogent où il est adjoint à l’écologie humaine qu’à son cabinet de la place Leclerc.
Il faut dire que le généraliste phytothérapeute en est déjà à une vingtaine de livres référence. Le plus connu d’entre eux « Se soigner par les plantes », s’est vendu à plus de 15 000 exemplaires et doit faire l’objet d’une réédition. « Pour ce dernier livre je me suis plongé pendant deux ans dans l’histoire et les médecins que j’ai rencontré m’ont mené à d’autres, avec toujours des histoires originales », raconte Jacques Labescat.
Dans « Potions magiques de médecins oubliés », il a fait le choix de partir d’anecdotes historiques puis de décrypter les principes que ces médecins avaient utilisés sans toujours connaître la raison de leur efficacité. Il conclut chaque chapitre par l’utilisation que l’on peut encore faire aujourd’hui de certaines de ces formules.
« J’ai juste évité de donner le dosage du poison utilisé par Cabanis pour mettre fin à l’agonie du comte de Mirabeau », s’amuse Jacques Labescat avec l’humour dont il ne se départit jamais, y compris dans ses livres. Vous découvrirez en revanche les cigares de plantes que faisaient fumer Trousseau contre l’asthme ou l’histoire du baume du commandeur. Et si les plantes vous passionnent autant que le docteur Labescat, ne manquez pas son blog (soignerparlesplantes.fr) sur lequel ses « ordonnances vertes » sont gratuites.
Le Parisien